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Un an après

Un an après les attentats les plus dévastateurs de son histoire, l'Amérique redoute toujours d'être frappée par un ennemi sans uniforme et sans drapeau et s'est installée, contrainte et forcée, dans l'incertitude née de l'après 11 septembre . Au fil des mois, cette incertitude conjuguée à une peur diffuse a pris le pas sur l'état de choc collectif dans lequel les Américains ont été plongés avec les attaques perpétrées contre New York et Washington.

En dépit des succès militaires en Afghanistan, l'enquête, la plus étendue jamais lancée par le FBI pour retrouver les coupables semble loin d'aboutir. Aucun "meneur" d'Al-Qaïda n'est sous les verrous et les Américains, en état d'alerte quasi-permanent, ont été informés que des cellules terroristes hibernent sur leur territoire. Même si la Maison Blanche semble penser que l'Irak a joué un rôle dans la préparation des attentats du 11 septembre, l'enquête menée par la CIA et le FBI n'a pas permis de le prouver.

Pour exorciser leur désarroi, les Américains préfèrent afficher leur fierté d'appartenir à "cette grande nation", diviser le monde entre "le bien et le mal" et s'en remettre à Dieu et à leurs dirigeants, même s'ils agitent moins de drapeaux et entonnent moins d'hymnes patriotiques qu'il y a un an. Le pays paraît en effet avoir accepté la rhétorique gouvernementale de la guerre contre l'ennemi-terroriste, ce qui contribue à développer un sentiment de loyauté vis-à-vis du pouvoir et de disposition au sacrifice.

Source AFP


Jeudi 11 Septembre 2003 - Des cérémonies discrètes, assombries par l'Irak et le retour de ben Laden

Les Etats-Unis et le monde ont commencé à célébrer jeudi le deuxième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, au cours de commémorations discrètes, assombries par la diffusion d'une nouvelle vidéo d'Oussama ben Laden et l'inquiétude générée par le conflit irakien.

La principale cérémonie est attendue à New York et Ground Zero, où doivent être lus les noms des 2.792 disparus par des enfants apparentés aux victimes. Les familles descendront déposer des fleurs sur fond de cornemuses, de choeurs d'enfants, de poèmes lus par des proches.

A quatre reprises, la cérémonie sera suspendue par des minutes de silence, la première à 08h46 (12H46 GMT), marquant la première attaque, contre la tour nord. Les édifices religieux sont encouragés à faire sonner leurs cloches.

George W. Bush, qui était venu à New York en 2002, sera cette année à Washington pour une prière, puis une cérémonie à la Maison Blanche.

"Le souvenir du 11 septembre ne nous quittera jamais. Nous n'oublierons pas les tours en feu", a dit mercredi le président Bush dans un discours en Virginie. "Nous n'attendrons pas d'autres attaques contre des Américains innocents. Le meilleur moyen de protéger le peuple américain est de garder l'offensive, chez nous et à l'étranger", a-t-il ajouté.

Le vice-président Dick Cheney, qui devait représenter M. Bush à New York, ne sera finalement pas présent, pour des raisons de sécurité.

Le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld sera lui au Pentagone, touché par un troisième avion, faisant 189 victimes, tandis que la secrétaire à l'Intérieur, Gale Norton, présidera une cérémonie à Shanksville, en Pennsylvanie, où s'était écrasé le 4ème avion détourné, tuant les 40 personnes à bord et les 4 pirates de l'air.

Illustration des craintes, la police new-yorkaise a prévu d'accroître jeudi ses patrouilles dans les sites sensibles et l'espace aérien sera fermé le temps de la commémoration.

Partout aux Etats-Unis, les cérémonies s'annoncent simples et moins nombreuses que l'an dernier, mais elles devraient refléter le sentiment général d'inquiétude du pays, traumatisé par des attentats qui, en deux ans, ont transformé sa politique étrangère et l'ont entraîné dans deux guerres, en Afghanistan, puis en Irak.

La diffusion mercredi par la chaîne qatariote al-Jazira d'une nouvelle vidéo montrant ben Laden devrait encore ajouter à ce sentiment.

"La bataille avec les Américains n'a pas encore commencé", prévient la voix attribuée à ben Laden dans ce document. "Que ceux qui veulent apprendre la générosité et le courage pour faire triompher la religion (...) prennent l'exemple de Saïd Al-Ghamdi, Mohammed Atta, Khaled Mihdhar" (pirates de l'air du 11 septembre), ajoute-t-elle.

Mercredi, le président Bush avait quant à lui mis en avant les "progrès contre l'ennemi". "Les terroristes ont perdu leurs camps d'entraînement en Afghanistan. Ils ont perdu la protection des talibans. Al-Qaïda a perdu près des deux tiers de ses dirigeants identifiés", avait-il affirmé.

Jeudi, en Irak comme en Afghanistan, les GIs américains s'apprêtaient à rendre hommage aux victimes des attentats.

A l'aéroport de Bagdad, les soldats de la 1ère division blindée ont prié et chanté dès l'aube, et une dizaine de cérémonies similaires étaient prévues à travers l'Irak.

En Afghanistan, les soldats américains qui continuent à poursuivre la lutte contre ce qui reste des talibans et du réseau de ben Laden devaient eux aussi participer à une cérémonie sur la base de Bagram, près de Kaboul.

Ailleurs dans le monde, peu de cérémonies sont prévues en dehors de rassemblements au sein des représentations diplomatiques américaines et de minutes de silence, observées par les parlements nationaux comme en Lituanie ou en Australie.

Minute de silence également à Bruxelles, où les représentants permanents des pays membres de l'UE étaient réunis jeudi matin, en présence de l'ambassadeur américain auprès de l'UE, Rockwell Schnabel.

A cette occasion, l'UE a rendu hommage à la mémoire des victimes et réaffirmé sa "solidarité" avec les Etats-Unis.

Pour le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, la date du 11 septembre "est le jour où la barbarie du terrorisme a atteint le point le plus ignoble et insensé".

A Sydney, le Premier ministre australien John Howard a prévenu que la bataille contre le terrorisme "pourrait durer très longtemps, tout comme la Guerre froide a duré très longtemps".

En Lettonie, les cloches de toutes les églises ont sonné jeudi matin à la mémoire des victimes.

A Berlin, l'association American Voices Abroad, qui représente la communauté américaine, se réunit à la Porte de Brandebourg en plein centre. Les organisateurs ont prévu de lire les noms de victimes des attentats, mais aussi ceux de personnes mortes dans les guerres d'Afghanistan et d'Irak.

En Grande-Bretagne, la princesse Anne, fille de la reine Elizabeth, devait inaugurer jeudi après-midi un jardin du souvenir devant l'ambassade des Etats-Unis à Londres. Plusieurs centaines de personnes sont attendues pour cette inauguration, notamment les familles des 67 Britanniques tués dans les attentats du World Trade Center à New York.

Le groupe fondamentaliste musulman al-Mouhadjiroun basé à Londres a pour sa part choisi de célébrer cet anniversaire de façon plus controversée: il organise une série de conférences en l'honneur des "19 magnifiques", les kamikazes auteurs de ces attentats.

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Source : AFP