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11 septembre, le film de la journée - Chronologie des attentats du 11 septembre 2001 :

- 8H46 (12H46 GMT), New York: un Boeing 767 d'American Airlines avec 92 personnes à bord dont cinq terroristes, détourné après son décollage de Boston (Massachusetts, nord-est), frappe de plein fouet une des tours jumelles de 110 étages du World Trade Center. Il ouvre une gigantesque brèche dans les étages supérieurs qui s'enflamment.

Des centaines de personnes y sont bloquées. D'autres réussissent à gagner la sortie. Des centaines de sauveteurs se précipitent sur place.

- 9H03, New York : un deuxième Boeing 767, de United Airlines, avec 65 personnes à bord dont cinq terroristes, détourné après son décollage de Boston, percute la seconde tour jumelle du World Trade Center, événement suivi en direct par les télévisions.

- 9H30, Sarasota (Floride): George W. Bush déclare qu'il s'agit "apparemment d'une attaque terroriste".

- 9H43, Washington: un Boeing 757 d'American Airlines avec 64 personnes à bord dont cinq terroristes, détourné après son décollage de Washington-Dulles, s'écrase sur le Pentagone, ouvrant une large brèche dans la façade ouest du ministère de la Défense.

- 9H45: Les autorités américaines de l'aviation civile (FAA) ferment l'espace aérien des Etats-Unis, ordonnant l'annulation de tous les vols commerciaux et privés.

- 9H45 : à Washington, la Maison Blanche est évacuée, et peu après le Pentagone.

- 9H53 : le bâtiment du département d'Etat, dans le centre de Washington, est évacué à son tour.

- 10H05 : la tour Sud du World Trade Center, qui avait été touchée en second, s'effondre dans un déluge de gravats et de poussière. Des centaines de personnes et sauveteurs sont ensevelis. La panique est totale dans le quartier.

- 10H10 : un Boeing 757 de United Airlines avec 44 personnes à bord dont quatre terroristes, détourné après son décollage de Newark (New Jersey, nord-est), s'écrase près de Pittsburgh (Pennsylvanie, nord-est). Certains passagers, informés par téléphone portable du drame de New York, s'étaient auparavant battus avec les pirates de l'air.

- 10H28 : la tour Nord du World Trade Center s'écroule à son tour. Un nuage de fumée et de poussière engloutit Manhattan.

- 11H02 : le maire de New York, Rudolph Giuliani, demande aux New-Yorkais de quitter le sud de l'île de Manhattan. Il évoque un nombre "terrible" de victimes.

- 11H15 : fermeture des marchés boursiers américains

- 13H04: George W. Bush depuis la Louisiane (sud) déclare que les forces armées américaines sont en "état d'alerte maximale" et promet de "pourchasser et punir" les responsables des attentats.

Il sera ensuite transféré sur la base aérienne d'Offutt, dans le Nebraska (centre) avant de rentrer dans la soirée à Washington.

- 13H50: le maire de Washington, Anthony Williams, décrète "l'état d'urgence" dans la capitale fédérale pour une période indéterminée.

- 15H35: le groupe Al-Qaïda d'Oussama ben Laden est soupçonné d'être impliqué dans les attentats, déclare un responsable américain.

- 17H25: un troisième immeuble de 47 étages, voisin des tours du World Trade Center, s'effondre.

- 18h54: retour de George W. Bush à la Maison Blanche.

- 20H30: dans une allocution télévisée, M. Bush fait état de "milliers de morts" et indique que Washington ne fera pas de différence entre les terroristes et ceux qui les abritent.

Après l'apocalypse, la recherche des survivants à New York
mercredi 12 septembre 2001 - 19h01 heure de Paris

Dans un décor d'apocalypse, les sauveteurs tentaient mercredi matin d'extirper des survivants du monceau de décombres fumants que sont devenues à New York les tours du World Trade Center, frappées la veille de plein fouet par deux avions de ligne.
Mardi en fin d'après-midi, quand les lieux ont été jugés assez sûrs, a commencé sur le théâtre du pire attentat terroriste de l'Histoire une opération de sauvetage pour laquelle des centaines de pompiers, policiers et soldats de la Garde nationale ont été mobilisés.
Brian Iarrapino, un policier de 31 ans, est l'un d'eux. "Tout a été incinéré. Deux immeubles de 110 étages réduits à des piles de décombres de dix mètres de haut. Tout ce qui était en plastique a fondu, tout ce qui était en métal est tordu, plié. Les voitures de police, de pompiers, ont fondu sur place, méconnaissables. Il y a des morceaux de l'avion, des choses qui ont dû être des meubles... C'est incroyable !"
Dans le jour qui se lève sur une ville hébétée, les grues entrent en action et soulèvent les poutres métalliques pour permettre la progression des pompiers. Des bulldozers dégagent les voies d'accès, aménagent des aires de stationnement. Les scies électriques découpent le béton, les chalumeaux l'acier.
Soudain, peu avant 08H00 locales (12H00 GMT), une clameur monte de l'incroyable chantier : les centaines de sauveteurs et de volontaires qui les approvisionnent saluent le sauvetage de l'officier de police Jay McLauglhin, arraché aux décombres après des heures d'efforts.
"Il était bien, il nous a parlé toute la nuit", raconte le lieutenant Richard Doerler, commandant de l'unité venue du New Jersey qui a arraché le policier aux débris. "Il était dans une cavité, ses jambes étaient ensevelies mais il a été maintenu en vie par les docteurs. Nous avons rampé jusqu'à lui, avons creusé tout autour puis nous avons passé un filet et l'avons sorti de là".
Posant leurs stylos, leurs appareils photos ou leurs caméras, les journalistes présents en lisière de la zone de sécurité applaudissent le lieutenant Doerler et ses hommes qui s'éloignent, voûtés, pour se reposer.
Des immenses treillis d'acier clair, si caractéristiques des tours jumelles, il ne reste plus debout que deux pans calcinés de vingt mètres de haut, déformés, ridicules. Les "Twin Towers" ont entraîné dans leur chute plusieurs immeubles avoisinants, dont l'immense Millenium Hotel qui n'était plus qu'un immense cratère entouré de murs fumants.
Les rues alentours, strictement interdites à quiconque n'est pas impliqué dans les secours, disparaissent sous trois centimètres de poussière blanche, transformée en boue gluante par l'eau des lances à incendie.
C'est dans ce magma que traînent les pieds de Bryan Kemp, 38 ans, qui s'éloigne en titubant des lieux du drame. Il s'arrête, se couche sur une borne de distribution de prospectus et éclate en sanglots. Travaillant dans l'immeuble voisin des services municipaux chargés de l'Enfance, il s'est précipité dès la première déflagration.
"Il n'y a plus rien là-dedans. Tout a brûlé, tout le World Trade Center. Il y a encore de petits feux, mais ils sont parvenus à éteindre le principal incendie vers 06H00 ce matin", murmure-t-il en s'essuyant les yeux. "C'est un vrai cauchemar, une zone de guerre. Les sauveteurs n'ont pas commencé à sortir les corps, ils se concentrent sur les vivants. Je n'ai vu qu'une paire de sacs en plastique pour les cadavres, mais je vous assure qu'il va y en avoir beaucoup d'autres... Je n'arrive pas à imaginer que quelque chose comme cela puisse arriver où que ce soit.... Alors à New York..."
Il s'éloigne à pas lents, rentre chez lui pour "embrasser sa femme et sa fille". Derrière lui, à l'horizon, le nuage de poussière traverse le port de New York et enveloppe de gris la statue de la Liberté.

Les attentats contre le World Trade Center

Le bilan définitif des victimes des attentats du 11 septembre contre le World Trade Center a été établi à 2.819, bien que les corps de plus de 1.730 d'entre elles n'aient pas été retrouvés. Quelques jours après le drame, les autorités médicales de la ville avaient commencé, avec tout le tact possible, à prévenir les familles: les brasiers provoqués par le kérozène des avions détournés, la force produite par l'effondrement des deux tours de 110 étages et la chaleur des incendies qui ont suivi, ont "vaporisé" nombre de corps qui ne pourront jamais être récupérés. Plus de huit mois de travaux de recherche et de déblaiement n'ont permis de confirmer la mort que de 1.092 personnes. Les corps de 1.730 autres n'ont pas et ne seront jamais retrouvés. Les espoirs d'identification reposent désormais sur les analyses d'ADN des quelque 20.000 restes humains et morceaux de corps qui ont été collectés sur les lieux du drame. Les services médicaux de la ville de New York centralisent la collecte, la conservation et l'analyse de ces restes humains, dont l'ADN est analysé dans plusieurs laboratoires aux Etats-Unis.

Le dernier décompte date du 20 août dernier, La liste de noms des morts et disparus a alors été rendue publique par les services municipaux de la ville de New York. Elle comprenait quatre noms de moins que la précédente : ont été soustraits le nom d'une femme mariée qui était déjà comptabilisée sous son patronyme de jeune fille et les noms de trois personnes déclarées disparues par des proches peu après le drame, qui ne se sont plus jamais manifestés auprès de la mairie.

Cette longue litanie de 2.819 noms sera lue à la tribune officielle lors des cérémonies qui marqueront le 11 septembre à Ground Zero le premier anniversaire de la tragédie. Cette liste comprend six victimes de quatre ans ou moins (certainement des passagers des avions détournés) et deux de plus de 80 ans. La majorité des victimes ont entre 30 et 42 ans. La liste ne comprend qu'une seule personne entre 10 et 20 ans: Eric Hartono, 19 ans. Cette énumération ne peut toutefois pas encore être considérée comme définitive, a précisé la porte-parole de la ville, étant donné que des recoupements et des vérifications se poursuivent, mais il est peu probable qu'elle soit amendée avant la cérémonie du premier anniversaire, prévue le 11 septembre au matin. La liste ne comprend aucun des noms des pirates de l'air, dont les restes n'ont pour l'instant été réclamés par personne.

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